Depuis FERRANDI à ce jour, bref historique : 

Allez, on y va pour l’interview !
La passion de la cuisine vient-elle de la grand-mère ? Même si ma grand-mère et mon père étaient cuisiniers, la passion est venue après, à l’ESCF et au cours des stages que j’y ai faits, chez Alain Ducasse et Gérard Vié.
Pourquoi avoir choisi FERRANDI pour apprendre ?
Par des amis TOR qui y avaient étudié, et puis l’envie de venir à Paris avec Karine, ma femme. Celle qui va devenir le « ciment de l’entreprise » et qui gère maintenant plus de trente personnes pour le restaurant.
Tes deux meilleurs souvenirs de FERRANDI ?
Le concours d’entrée, car on sentait déjà qu’il fallait être « sérieux ». Il y a eu aussi deux grandes opérations, une dans le Bordelais de quatre jours et celle du Château de Versailles avec plus de 2000 invités ! Et puis bien sûr, toutes les rencontres avec les chefs.
Les enseignants formateurs, ils sont tous bien, certes, mais le petit plus pour vous du prof idéal ?
Le passionné ! Celui qui transmet ses connaissances ainsi, qui a la chance de faire son métier avec passion, comme Monsieur Foucher entre autres.
Vos clients du restaurant, ils sont tous bien, certes, mais le petit plus pour vous du client idéal ?
C’est celui qui est réceptif et s’exprime à la sortie.
Vos chefs de référence, qui ?  Pourquoi ?
Il y en a plusieurs. Ceux qui m’ont formé comme Gérard Vié et Alain Ducasse. Et ceux avec qui je suis en adéquation, qui ont la même vision du « territoire » que moi, comme Michel Bras. Et puis deux chefs que j’adore : Joan Roca et Jordi Roca, en Espagne. J’aime ce qu’ils proposent, l’endroit, une cuisine avec une grande maitrise au niveau des saveurs, amusante, qui détend !
La création de « Chez Camillou » : pourquoi ce nom ?
Depuis 1928, il y a sur la route « le Petit Camillou » que tenait mon arrière grand-mère, alors, lorsque l’on s’est agrandi avec deux nouveaux bâtiments dans les années 80, « Chez Camillou » est venu naturellement.
Votre plat fétiche ?
La « Nouille de Céleri », que je sers avec des champignons de saison et un jus de viande truffé.
Le mot de la « faim » ?
Continuer à mettre en avant les produits qui sortent du « territoire », du micro-terroir. Je choisis des viandes de Lozère, d’élevages très qualitatifs ; pour les poissons aussi comme la truite rose et l’omble chevalier et les légumes que je vais chercher du côté de Valence dans la Drôme… Et puis, monter en « gamme », avec cet hiver de grands travaux pour rendre notre restaurant encore plus agréable et accueillant.

Cyril Attrazic, Chef-Propriétaire du restaurant « Chez Camillou » - 10, route du Languedoc, Aumont-Aubrac 48130

Contact : +33 (0)4 66 42 86 14
Site : www.camillou.com/fr/restaurant.html
Cyril Attrazic : FERRANDI / ESCF 1997

Interview réalisée en juillet 2013 par Isabelle Manuali – Crédit photo Isabelle Manuali